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    Extrait d'un journal local:

    Le sinistre tueur inconnu est toujours en fuite.

    Après des semaines de meurtres inexpliqués, le sinistre tueur inconnu est toujours sur les routes. Avec le peu de preuves qui ont été trouvées, un jeune garçon qui aurait survécu à l'une des attaques du tueur raconte courageusement son histoire.

    « J'ai fait un cauchemar et je me suis réveillé au milieu de la nuit» dit le garçon.
    « J'ai vu que, pour une raison quelconque, la fenêtre était ouverte, même si je me souvenais l'avoir fermée avant d'aller au lit. Je me suis donc levé pour la fermer une fois de plus. Ensuite, je me suis simplement glissé sous mes couvertures et j'ai essayé de me rendormir. C'est alors que j'ai eu un sentiment étrange, comme si quelqu'un me regardait. J'ai levé les yeux, et j'ai presque sauté de mon lit. Là, dans le petit rayon de lumière, éclairant entre mes rideaux, il y avait deux yeux.
    Ce n'étaient pas des yeux normaux, ils étaient sombres, des yeux menaçants, bordés de noir et... qui me terrifiaient tout simplement.
    C'est.. quand j'ai vu sa bouche. Un long sourire horrible qui me donnait la chair de poule. Cette silhouette se tenait là, me regardant. Finalement, après ce qui m'a semblé être une éternité, il a dit une simple phrase, mais d'une manière dont seul un fou pourrait parler. »

    « Il a dit "Endors-toi". J'ai crié, c'est alors qu'il s'est précipité vers moi. Il a sortit un couteau, visant mon cœur. Il a sauté au-dessus de mon lit, j'ai tenté de le repousser : Je l'ai poussé, je l'ai frappé, j'ai roulé par terre, essayant de le faire tomber. C'est alors que mon père est arrivé, l'homme a attrapé son couteau et l'a planté dans l'épaule de mon père. Cet homme l'aurait sans doute achevé, si l'un des voisins n'avait pas alerté la police. »

    «Ils se sont battus, l'homme s'est retourné et a couru dans le couloir. J'ai entendu un fracas, comme des bris de verre. Je suis sorti de ma chambre et j'ai vu que la fenêtre arrière de ma maison avait été cassée. Je me suis approché pour le voir disparaître au loin... Je peux vous dire une chose, je n'oublierai jamais ce visage. Ces yeux froids et mauvais, et ce sourire psychotique. Ils ne quitteront jamais ma tête. »

    Les policiers sont toujours à la recherche de cet homme. Si vous voyez quelqu'un qui correspond à la description dans cette histoire, s'il vous plaît contactez votre service de police local.

    Jeff et sa famille venaient d'emménager dans un nouveau quartier. Son père avait obtenu une promotion au travail, ils ont donc pensé qu'il serait préférable de vivre dans un de ces nouveaux quartiers de la ville. Jeff et son frère Liu ne pouvaient se plaindre ici. Une nouvelle maison plus confortable. Comment ne pas l'aimer? Comme ils étaient en train de déballer leurs cartons, un de leurs voisins est venu les saluer.

    « Bonjour » dit-elle « je suis Barbara. J'habite en face de chez vous. »
    « Je voulais juste me présenter et vous présenter mon fils. » Elle se retourna pour appeler son fils. « Billy, ce sont nos nouveaux voisins. » Billy les salua et retourna jouer dans son jardin.

    « Eh bien » dit la mère de Jeff, « Je suis Margaret, voici mon mari Peter et mes deux fils, Jeff et Liu. » Les deux petits saluèrent leur nouvelle voisine puis Barbara les invita à l'anniversaire de son fils. Jeff et son frère étaient sur le point de refuser lorsque leur mère leur demanda d'accepter.
    Une fois rentrés dans leur nouvelle maison Jeff demanda à sa mère :

    «Maman, pourquoi faut-il qu'on aille la fête de ce gamin? On ne le connaît même pas ! »

    «Jeff...» dit sa mère. «...Nous venons juste d'arriver ici, nous devons nous montrer gentils et passer du temps avec nos voisins pour se faire de nouveaux amis. Maintenant vous irez à cet anniversaire c'est définitif.»

    Jeff tenta de répliquer mais s'arrêta, il savait qu'il ne pouvait rien faire. Chaque fois que sa mère disait quelque chose, c'était définitif. Il se dirigea vers sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il était allongé là à regarder son plafond quand tout à coup, il a eu un sentiment bizarre. Pas tellement une douleur, mais... quelque chose de bizarre. Il tentait de comprendre ce qui lui arrivait lorsqu'il entendit sa mère l'appeler d'en bas pour prendre ses affaires. Il se releva donc pour aller les chercher.

    Le lendemain, Jeff descendit les escaliers pour prendre son petit déjeuner et se préparer pour l'école. Comme il était assis là, à manger ses céréales il eut de nouveau ce drôle de sentiment. Cette fois, c'était plus fort. Il sentit une légère douleur tout au fond de lui, qu'il ignora une fois de plus. Quand lui et Liu finir de déjeuner, ils descendirent à l'arrêt de bus. Ils étaient assis là à attendre quand tout d'un coup, un gamin sur une planche à roulettes sauta par-dessus eux, à quelques centimètres au-dessus de leurs genoux. Ils firent tous deux un bond en arrière.
    « Hé, qu'est-ce...? »

    Le gamin se retourna. Il saisit sa planche à roulettes à la main et se dirigea vers eux. L'enfant semblait être âgé d'environ douze ans, un an de moins que Jeff. Il portait une chemise et un jeans déchiré bleu.

    « Bien, bien, bien. On dirait que nous avons de la viande fraîche. »
    Soudain, deux autres enfants apparurent. L'un était très maigre et l'autre énorme.
    «Eh bien, puisque vous êtes nouveaux ici, je tiens à nous présenter, là-bas c'est Keith." Jeff et Liu regardèrent le gamin maigre. Il avait un visage d'abruti.
    « Et lui c'est Troy. » Ils regardèrent le gosse obèse. Tu parles d'un pot de saindoux. Ce gamin donnait l'impression de ne jamais avoir fait de sport de sa vie.

    « Et moi... » déclara le premier enfant « Je suis Randy ». « Maintenant, pour tous les enfants dans ce quartier, il y a un petit prix à payer pour pouvoir prendre l'autobus, si vous voyez ce que je veux dire... » Liu se leva, prêt à frapper mais Randy avait un couteau sur lui.
    «Tss, tss, tss, j'avais espéré que vous seriez plus coopératif, mais il semble que nous allons devoir utiliser la manière forte». Le gamin s'approcha de Liu et attrapa le portefeuille dans sa poche. Jeff eut ce sentiment nouveau, maintenant, il était vraiment fort, une sensation de brûlure. Il se leva, mais Liu lui fit signe de se rasseoir. Jeff l'ignora et se dirigea vers l'enfant.

    « Écoute, tu vas rendre son portefeuille à mon frère tout de suite. » Randy mit le portefeuille dans sa poche puis en sortit son couteau.

    « Oh? Et sinon ? Qu'est-ce que tu vas faire ? » Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Jeff le frappa au nez. Comme Randy essayait de protéger son visage, Jeff lui saisit les poignets. Randy se mit à crier et Jeff saisit le couteau de sa main. Troy et Keith se précipitèrent vers eux mais Jeff fut trop rapide. Il jeta Randy au sol. Keith tenta de l'attraper mais Jeff le poignarda dans le bras. Keith tomba à terre en hurlant. Troy, lui, tirait Randy pour le sortir de là, Jeff n'eut même pas besoin du couteau. Il le frappa juste directement dans l'estomac, Troy chuta, il vomit en se tenant le ventre. Liu ne pouvait rien faire mais regarda son frère avec étonnement.

    « Pourquoi t'as fait ça Jeff ? » c'était tout ce qu'il avait pu dire.

    Le bus arrivant, ils ne voulaient pas être blâmés pour tout ce qui venait de se passer, ils se mirent à courir aussi vite qu'ils le pouvaient. Liu jeta un coup d'œil en arrière pour voir le chauffeur de bus se précipiter vers Randy et les autres.
    Jeff et Liu arrivèrent à l'école, ils n'osèrent rien dire sur ce qui s'était passé. Liu pensait que son frère avait fait ça pour le protéger mais Jeff savait que c'était autre chose. Quelque chose d'effrayant. Lorsqu'il avait eu ce sentiment, il réalisait combien il était puissant, l'envie de juste...blesser quelqu'un. Il n'aimait pas la façon dont les choses tournaient mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir heureux. Il tachait de ne pas trop penser à cette sensation étrange durant ses journées d'école. Même lorsqu'il rentrait chez lui, à proximité de l'arrêt de bus où il s'était battu, et sachant que maintenant il ne pourrait probablement plus prendre le bus, il se sentait heureux.
    Quand il est rentré chez lui, ses parents lui on demandé comment s'était passée sa journée, il avait répondu d'une voix un peu inquiétante: «C'était une journée merveilleuse.»

    Le lendemain matin, il entendit frapper à sa porte. Il descendit pour trouver deux policiers dans l'entrée, sa mère le regardait avec colère.

    « Jeff, ces officiers me disent que tu as attaqué trois enfants. Que ce n'était pas un combat régulier, et qu'ils ont été poignardés. Poignardé, mon fils! » Jeff baissa les yeux, montrant à sa mère que c'était vrai.

    «Maman, ce sont eux qui nous ont attaqué moi et Liu. »

    « Fiston » a déclaré l'un des flics « Nous avons trouvé trois enfants, deux poignardé, le troisième ayant une ecchymose sur son ventre, et nous avons des témoins qui prouvent que vous avez fui la scène. Maintenant, qu'est-ce que cela nous dit? » Jeff savait que c'était inutile. Il ne pouvait lui dire que Liu avait été attaqué, mais il n'y avait aucune preuve que ce n'était pas eux qui avaient attaqué le premier. Ils ne pouvaient pas dire qu'ils ne fuyaient pas, parce qu'il s'agissait bien de la vérité. Donc Jeff ne pouvait pas se défendre, ni lui, ni Liu.

    « Mon fils, appelle ton frère. » Mais Jeff ne pouvait pas le faire, puisque c'était lui qui avait battu ces enfants.

    « Monsieur, c'est ... c'est moi. Je suis celui qui a blessé les enfants. Liu a essayé de me retenir, mais il ne pouvait m'arrêter." Le flic regarda son partenaire et tous deux hochèrent la tête.

    «Eh bien gamin, il semble que l'on va devoir t'arrêter »

    « Attendez! » dit Liu. Ils ont tous levé les yeux pour voir le petit garçon tenant un couteau. Les policiers ont alors sorti leurs armes et l'on mis en joue.

    « C'est moi, c'est moi qui ais fait ça. J'ai des marques qui le prouvent. » Il leva ces manches pour révéler des coupures et des ecchymoses, comme lors du combat.

    « Fiston, pose ce couteau » déclara l'officier. Liu lâcha son arme qui tomba au sol. Il mit ses mains en l'air et se dirigea vers les policiers.

    « Nan ! C'est pas Liu, c'était moi! Je l'ai fait! » Des larmes coulaient sur le visage de Jeff.

    « Huh, mon pauvre frère. Essayer de prendre tous les blâmes pour ce que j'ai fait. Eh bien, emmène-moi. » La police conduisit le petit garçon jusqu'à leur voiture de patrouille.

    Liu, dis-leur que c'était moi! Dis-leur! Que c'était moi qui ais blessé ces enfants!" La mère de Jeff posa ses mains sur ses épaules.

    « Jeff, s'il te plaît, cesse de mentir. Nous savons que c'est Liu, tu peux arrêter. » Jeff regarda, impuissant, la voiture de police s'en aller avec son frère. Quelques minutes plus tard, leur père vint le rejoindre dans l'allée, en voyant le visage de Jeff, il remarqua que quelque chose n'allait pas.

    « Mon fils, qu'est-ce que c'est ? » Jeff ne pouvait pas répondre. Ses cordes vocales étaient nouées à force de pleurer. Sa mère détourna les yeux et rentra dans la maison, suivit de son père, ils laissèrent Jeff pleurer dans l'allée. Après une heure ou deux il revint à la maison, voyant que ses parents étaient tous deux choqués, tristes et déçus. Il ne pouvait pas les regarder. Il ne voyait pas comment ils pouvaient penser que c'était Liu qui avait fait ça, alors que tout était de sa faute. Pour échapper à cette tourmente, il tenta de s'endormir.

    Deux jours étaient passés, sans nouvelles de Liu de la part du Comité Paritaire de Discipline. Rien d'autre que la tristesse et la culpabilité. C'est ce samedi, alors que Jeff fut réveillé par sa mère, avec un visage heureux et radieux.

    « Jeff, c'est le jour J » dit-elle en ouvrant les rideaux et en laissant entrer la lumière dans sa chambre.

    Qu'est-ce, qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui? » demanda Jeff dès qu'il fut réveillé.

    « Quoi ? Tu ne te souviens plus ? C'est la fête de Billy aujourd'hui. » Une fois tout à fait réveillé, il rétorqua.

    « Maman, tu plaisantes, pas vrai? Ne compte pas sur moi pour aller faire la fête de ce gamin ... » Il y eut un long moment de silence.

    « Jeff, nous en avons déjà parlé. Et puis je pense que cette fête pourrait illuminer un peu ces tristes jours. Maintenant va t'habiller. » La mère de Jeff sortit de la chambre et descendit pour se préparer elle même. Il peina à se lever mais finit par attraper une chemise au hasard, un jeans et descendit les escaliers. Ses parents étaient déjà prêts, sa mère en robe et son père en costume. Pourquoi n'avait-il jamais le droit de porter des déguisements pour aller à une fête ? Pensa-t-il.

    « Jeff, c'est tout ce que tu vas mettre ? » lui demanda sa mère.

    « C'est toujours mieux que d'en porter trop." lui répondit-il. Sa mère voulut crier mais il se cacha derrière un sourire.

    « Ça suffit Jeff, on peut être trop habillé, mais le principal est de faire bonne impression." lui dit son père. Jeff grogna et retourna dans sa chambre.

    « Je n'ai pas de déguisement!" a-t-il crié en bas des escaliers.

    « Il suffit de choisir quelque chose. » a appelé sa mère. Il regarda donc autour de lui dans sa garde-robe pour trouver ce qu'il pourrait appeler un déguisement. Il y trouva un pantalon noir qu'il portait pour les occasions spéciales et un maillot de corps. Il ne pouvait pas trouver une chemise pour aller avec elle cependant. Il regarda autour de lui et ne trouva que des chemises rayées et à motifs. Aucune n'allait avec le pantalon. Il finit cependant par trouver un sweat à capuche blanc.

    « Tu portes ça? » demandèrent-ils. Sa mère regarda sa montre. «Oh, pas le temps de changer. Rentrons. ». Ils traversèrent la rue jusqu'à la maison de Barbara. Ils frappèrent à la porte et Jeff remarqua que Barbara, tout comme ses parents, était trop habillée. Alors qu'ils entraient à l'intérieur Jeff put voir qu'il n'y avait que des adultes, pas d'enfants.

    « Les enfants sont dans la cour. Jeff, que dirais-tu d'aller les voir ? » demanda Barbara.

    Jeff se dirigea vers la cour pleine d'enfants. Ils couraient partout en costumes de cow-boy et se tiraient les uns sur les autres avec des fusils en plastique. On se serait cru dans un Toys R Us. Soudain, un gamin s'approcha de lui et lui offrit un chapeau et un pistolet.

    « Hé. Tu veux jouer ? » lui demanda-t-il ?

    « Ah, non. Je suis trop vieux pour ce genre de choses. » L'enfant le regarda avec un visage assez étonné.

    « S'il te plaît? » dit le gamin.

    « Bien. » finit par dire Jeff.

    Il mit son chapeau et commença à faire semblant de tirer sur les enfants. Au début, il pensait que c'était totalement ridicule, mais finit par vraiment s'amuser. C'était la première fois qu'il réussissait à se sortir Liu de l'esprit. Ainsi, il joua avec les enfants pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'il entende un bruit. Un bruit bizarre, ensuite plus rien. Il fut frappé à la tête. Randy, Troy, et Keith avaient sauté par-dessus la clôture sur leurs planches à roulettes. Jeff lâcha son pistolet et perdit son chapeau. Randy regarda Jeff avec une haine brûlante.

    « Salut Jeff » lui dit-il. « Il me semble que cette histoire n'est pas terminée». Jeff vit son nez meurtri. « Je pense que nous sommes quittes. Je vous ai frappé, et vous avez envoyé mon frère au CPD. »

    Randy avait de la colère dans ses yeux. « Oh non, ce n'est pas encore terminé. Tu nous as eus la dernière fois mais pas aujourd'hui. »
    Randy se précipita sur Jeff. Tout deux chutèrent au sol. Randy frappa de nouveau Jeff au nez, et Jeff lui attrapa la tête. Jeff poussa le garçon qui était au-dessus de lui et les deux se relevèrent. Les enfants criaient et couraient partout. Troy et Keith sortirent leurs armes hors de leurs poches.

    «Personne ne nous interrompra ! » dirent-ils. Randy sorti un couteau et poignarda Jeff à l'épaule.

    Jeff cria et tomba à genoux. Randy lui donna des coups de pied dans le visage mais celui-ci réussit à attraper son pied et il le tordit, faisant tomber son adversaire. Jeff se leva et se dirigea vers la porte arrière de la maison. Troy l'attrapa.

    « Besoin d'aide ?» Il prit Jeff par le col et le jeta contre la porte qui s'ouvrit. Randy recommença à plusieurs reprises à lui donner des coups de pied, jusqu'à ce qu'il commence à cracher du sang.

    « Allez Jeff, bats-toi ! » Il prit Jeff et le jeta dans la cuisine. Randy vit une bouteille de vodka sur le comptoir et brisa le verre sur la tête de Jeff.

    « Bats-toi! » Il jeta Jeff dans le salon.

    « Allez Jeff, regardez-moi! » le garçon à terre leva péniblement les yeux, le visage criblé de sang.

    « Je suis celui qui a envoyé ton frère en CPD. Et tu restes là à pourrir sans rien faire! Tu devrais avoir honte! » Jeff commença à se lever.

    « Oh, enfin! Tu te lèves pour te battre! » Jeff était maintenant à ses pieds, le sang et la vodka coulaient sur son visage. Encore une fois, ce sentiment étrange lui enserra la poitrine, il ne l'avait plus senti depuis un certain temps.

    « Enfin. C'est toi! » dit Randy.

    C'est alors que Jeff comprit. Quelque chose à l'intérieur de lui venait de s'enclencher. Son psychisme était détruit, toute pensée rationnelle s'était envolée, tout ce qu'il pouvait faire, c'était tuer. Il attrapa Randy et le poussa sur le sol. Puis prit les brides de verre brisé pour perforer le cœur du petit garçon. Les battements du cœur de Randy ralentissaient, il manquait d'air mais comme il vivait encore, Jeff s'acharna sur lui. Coup après coup, le sang jaillit du corps de Randy jusqu'au moment où il rendit son dernier souffle.

    Troy et Keith cherchaient Jeff, lorsqu'ils finirent par le trouver, ils pointèrent leurs armes sur lui. Jeff vit les canons des armes pointés sur lui, il prit la fuite dans les escaliers. Mais Troy et Keith étaient à ses trousses et lui tiraient dessus. Jeff monta les escaliers, il se cacha dans la salle de bain. Il saisit le porte-serviettes et le décrocha du mur.

    Lorsqu'il les vit entrer dans la salle de bain Jeff frappa Troy au visage avec le porte-serviette. Cependant Keith était plus agile que Troy, et réussit à éviter le coup. Il attrapa Jeff par le cou et le plaqua contre le mur. Le choc fit tomber la bouteille d'eau de javel qui se trouvait sur l'étagère au-dessus d'eux. Le liquide toxique leur tomba dessus, brûlant leur visage. Ils hurlèrent, Jeff s'essuya les yeux du mieux qu'il le pouvait. Il put ainsi attraper le porte-serviettes et le balança tout droit dans la tête de Keith. Son adversaire gisait là, dans une mare de sang, Jeff laissa échapper un sourire sinistre.

    Keith se mit à rire à son tour
    « Qu'est-ce qui est si drôle? » demanda Jeff. Keith a sorti un briquet et l'alluma. « Ce qui est drôle... » dit-il. « ...C'est que tu es couvert d'eau de javel et d'alcool. »
    Les yeux de Jeff s'agrandirent lorsque Keith jeta le briquet sur lui. Les flammes dévorèrent le visage du pauvre Jeff, sa peau fondait, blanchissait. Il poussa un cri terrible, il prit feu. Il se jeta au sol pour rouler et tenter d'éteindre les flammes mais c'était inutile. Il courut dans le couloir, et tomba dans les escaliers. Les enfants et les parents qui étaient revenus dans la maison se mirent à hurler en voyant le garçon en feu, tomber sur le sol, aux portes de la mort. La dernière chose que Jeff vit fut sa mère et les autres parents essayant d'éteindre la flamme. C'est à ce moment qu'il s'évanouit.

    Quand Jeff se réveilla, il vit que tout était blanc, des bandes de tissu lui entourait le visage. Il ne pouvait rien voir, mais il sentit un plâtre sur son épaule, et sur l'ensemble de son corps. Il tenta de se lever, mais une horrible douleur le parcouru. Une infirmière se précipita vers lui.

    « Je ne pense pas que tu puisses sortir du lit tout de suite. » dit-elle en le remettant dans son lit. Jeff était assis là, sans rien voir, n'ayant aucune idée d'où il était. Enfin, après quelques heures, il entendit sa mère.

    « Mon chéri, Comment te sens-tu ? » lui demanda-t-elle. Jeff ne pouvait pas répondre cependant, son visage était couvert, et il était incapable de parler. « Oh, chéri, j'ai d'excellentes nouvelles. Des témoins ont raconté à la police qu'ils avaient vu Randy essayer de vous attaquer. Ils ont finalement décidé de laisser Liu s'en aller. » « Il sortira d'ici demain, et puis vous deux...vous serez à nouveau ensemble. »

    Durant les semaines qui suivirent, Jeff reçut régulièrement la visite de sa famille . Puis, vint le jour où ses bandages devaient être enlevés. Sa famille était là pour le voir, voir à quoi il allait pouvoir ressembler après ce terrible incident. Le médecin commença à défaire les bandages, tous étaient rivés à leur siège, attendant que la dernière bande fut enlevée.

    « Ce n'était pas facile, nous avons fait de notre mieux. » déclara le médecin. Il tira rapidement sur le tissu, dévoilant enfin le visage de Jeff.

    Sa mère hurla, les yeux de son père et de son frère affichaient une expression d'étonnement.

    « Quoi? Qu'est-ce qui est arrivé à mon visage? » demanda Jeff. Il se précipita hors de son lit et courut vers la salle de bain. Il se regarda dans le miroir et vit la cause de leur détresse. Son visage. C'était...horrible. Ses lèvres avaient été brûlées, remplacés par une épaisse ombre rouge, une chair à vif. Sa peau avait blanchi et ses cheveux avaient pris une teinte noire des plus sombre. Lentement, il porta la main à son visage. Sa peau avait maintenant un toucher dur comme du cuir. Il se retourna vers sa famille puis de nouveau vers le miroir.

    « Jeff » hésita Liu « Ce n'est pas...si mal »

    « Pas si mal que ça? C'est parfait! »

    Sa famille fut surprise et Jeff se mit à rire, un rire incontrôlable. Ses parents se regardèrent l'air inquiet.

    « Euh ... Jeff, tu vas bien ? »

    « Bien ? Je n'ai jamais été aussi heureux ! Ha ha ha ha ha Haaaaaa, regardez-moi ! Je suis magnifique ! » Il ne pouvait pas s'arrêter de rire. Il caressa de nouveau son visage en se regardant dans le miroir. Quelque chose en Jeff était né, il n'était plus le même.

    « Docteur... » interpella Margaret. «Mon fils va ... bien ? vous savez...dans sa tête? »

    « Oh oui, ne vous inquiétez pas, ce comportement est typique pour les patients qui ont eu de très grandes quantités d'analgésiques. Si rien ne change dans quelques semaines, ramenez-le ici, et nous lui ferons passer un test psychologique. »

    « Oh merci docteur. » La mère de Jeff alla voir son fils. « Jeff, mon trésor. Il est temps d'y aller. »

    Jeff détourna le regard du miroir, le visage toujours déformé d'un sourire fou. Sa mère le prit par l'épaule et il l'aida à s'habiller.

    « C'est comme ça qu'il est arrivé...» avait déclaré la dame de la réception. La mère de Jeff baissa les yeux pour voir le pantalon noir et le sweat à capuche blanc que son fils portait. Ils étaient maintenant propres du sang qui les avait maculé...

    Plus tard cette nuit-là, Margaret fut réveillée par un bruit venant de la salle de bain. On aurait dit que quelqu'un pleurait. Lentement, elle s'approcha pour voir de quoi il s'agissait. Lorsqu'elle regarda dans la pièce elle vit un spectacle des plus traumatisants. Son petit Jeff avait pris un couteau dans la cuisine et s'était entaillé les joues pour se dessiner un sourire.

    «Jeff, qu'est-ce que tu fais?" demanda sa mère sous le choc.

    Le garçon se retourna pour la regarder. « Je n'arrivais plus à sourire maman, je ne le pouvais plus, ça faisait mal. Mais maintenant, je peux sourire pour toujours ! »

    Elle remarqua alors les yeux de son fils, cernés de noir.

    « Jeff, tes yeux! »

    « Je ne pouvais pas voir mon visage, je n'arrivais pas à le voir. J'étais fatigué et mes yeux ont commencé à se fermer... j'ai brûlé mes paupières pour que je puisse le voir maman... mon nouveau visage ! »

    La mère de Jeff doucement commencé à reculer, voyant que son fils avait perdu la raison.

    « Qu'est-ce qu'il y a maman ? Ne suis-je pas beau ? »

    « Si, mon fils...tu l'es ! » « Laisse-moi aller chercher papa, pour qu'il puisse voir ton visage. » Elle courut dans sa chambre et secoua son mari pour le réveiller.
    « Chéri, prend le fusil, nous... » Elle s'arrêta en voyant Jeff à la porte, tenant un couteau.

    « Maman, tu as menti. »

    C'est la dernière chose qu'ils entendirent avant que Jeff ne se précipite sur eux avec le couteau.

    Liu fut également réveillé par un cri. N'ayant rien entendu d'autre il décida de fermer les yeux et essaya de se rendormir. Mais juste avant de replonger dans le sommeil, il eut le sentiment étrange que quelqu'un l'observait. Il leva les yeux, avant qu'une main ne lui couvre la bouche. Jeff leva lentement le couteau au-dessus de la tête de son frère. Liu se débattit pour essayer d'échapper à la prise de son aîné.

     

    « Shhhhhhh... » lui dit Jeff « Endors-toi ! » Jeff the killer


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    X-RaySuccubus vient de se connecter

    X-RaySuccubus : salut

    Vous : Heu yo ?

    X-RaySuccubus : ça va ?

    Vous : Heu oué et toi ?

    X-RaySuccubus : si on veut

    Vous : ah... T'es qui en fait ? j'ai pas souvenir de t'avoir ajouté récemment

    X-RaySuccubus : Ça fait longtemps qu'on parle pourtant

    Vous : hah tu dois te gourer mec

    X-RaySuccubus : je ne crois pas.

    Vous : hm. t'es un peu creepy dans ton genre

    X-RaySuccubus : Creepy ?

    Vous : "Flippant" en anglais

    X-RaySuccubus : ah ok

    X-RaySuccubus : Tu me demandes pas plus sur pourquoi ça va pas ? J'ai envie de parler

    Vous : pourquoi ça va pas ?

    X-RaySuccubus : j'ai très peur depuis quelques temps

    X-RaySuccubus : très très peur

    Vous : Ben voyons.

    X-RaySuccubus : t'es vraiment hypocrite

    X-RaySuccubus : enfin peu importe je continue

    Vous : hein ?

    X-RaySuccubus : ça s'est passé avant-hier, un peu comme maintenant

    X-RaySuccubus : dans les mêmes circonstances je veux dire

    Vous : ouais ?

    X-RaySuccubus : j'étais sur mon ordi, puis une inconnue est venue me parler

    X-RaySuccubus : un peu comme avec toi ^^

    Vous : Hah t'es une inconnue et pas un inconnu ?

    X-RaySuccubus : peu importe, on s'en fiche

    X-RaySuccubus : c'est pas là que je voulais en venir

    X-RaySuccubus : l'inconnue en question s'est mise à me parler de façon super naturelle

    X-RaySuccubus : tu veux un copier/coller ?

    Vous : non c'est bon merci, explique juste

    X-RaySuccubus : comme tu voudras, j'ai la flemme et il servirait à rien de toute façon

    X-RaySuccubus : Tu t'en rappelleras bien assez tôt

    X-RaySuccubus : enfin bref

    X-RaySuccubus : donc oui cette fille se met à me parler, elle me dit qu'elle va pas bien etc...

    X-RaySuccubus : moi je lui demande pourquoi

    X-RaySuccubus : elle me dit juste qu'elle va pas bien, qu'il faut pas demander pourquoi et que ça servirait à rien

    Vous : pourquoi tu me racontes tout ça ?

    X-RaySuccubus : puis elle m'a proposé de mettre la webcam, alors j'ai accepté

    X-RaySuccubus : là tu dois te dire que c'est une histoire d'ado comme une autre, un truc banal genre "elle m'a montré les cicatrices sur ses bras" ou "elle avait un couteau sous la gorge"

    X-RaySuccubus : mais c'est allé beaucoup plus loin que ça

    X-RaySuccubus : tu es là ?

    Vous : ouais

    X-RaySuccubus : elle a allumé sa cam et j'ai vu son visage, tout mignon, tout rond, vraiment elle était à croquer

    X-RaySuccubus : elle souriait et y'avait vraiment rien de dérangeant

    X-RaySuccubus : le seul problème c'est que son micro marchait pas et du coup à chaque fois qu'elle parlait j'entendais juste un vieux bruit blanc à la place du son

    X-RaySuccubus : on a vaguement continué à parler

    X-RaySuccubus : tu sens pas une odeur bizarre chez toi ?

    Vous : heu ouais ? c'est ma mère qui fait un truc à manger je crois

    Vous : mais heu wtf ?

    X-RaySuccubus : bref, suite à notre discussion, la fille a dû se déconnecter pour je sais plus trop quoi

    X-RaySuccubus : pour être franche j'ai la flemme de chercher la conv

    X-RaySuccubus : et donc j'ai pensé à cette fille toute la nuit

    X-RaySuccubus : je sais absolument pas pourquoi

    X-RaySuccubus : j'avais toujours le bruit blanc remplaçant sa voix en tête

    X-RaySuccubus : je n'ai pas réussi à m'endormir, je crois pas du moins

    X-RaySuccubus : vers 3h du matin, je me suis reconnectée et j'ai revu la fille

    X-RaySuccubus : avant même que je lui parle, elle m'a demandé la webcam

    X-RaySuccubus : j'ai accepté

    Vous : stop les messages en haché, je reçois plein de notifications

    X-RaySuccubus : et au début y'avait rien

    X-RaySuccubus : vraiment rien

    Vous : bon allez j'en ai marre, je te supprime

    X-RaySuccubus : juste l'obscurité de sa chambre

    X-RaySuccubus a été supprimé de vos contacts. Vous pouvez bloquer cette personne et/ou la signaler.

    X-RaySuccubus : mais ça a commencé à devenir bizarre quand elle s'est mise à parler

    X-RaySuccubus : parce que j'entendais que le bruit blanc avec juste une image noire

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    X-RaySuccubus : arrête, tu sais très bien que ça ne marche pas, soit pas conne

    Vous : ???!

    X-RaySuccubus : et donc plus rien, juste un bruit blanc et l'obscurité de sa chambre

    X-RaySuccubus : j'ai commencé à flipper

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    X-RaySuccubus : puis je me suis concentrée sur sa chambre, à quoi elle ressemblait

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    Vous : mais bordel pourquoi j'arrive pas à te bloquer ?!!

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    X-RaySuccubus : fermes la, tu sais très bien

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    Vous : TA GUEULE

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    X-RaySuccubus : sa chambre

    Vous : TA GUEULE !!

    X-RaySuccubus : c'était la même que la mienne

    X-RaySuccubus : c'était la mienne

    Vous : mais putain casses toi

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    Vous : CASSES

    X-RaySuccubus : en me retournant, j'ai compris ce qu'il se passait

    X-RaySuccubus : cette odeur

    Vous : TOI

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    X-RaySuccubus : c'est ça

    X-RaySuccubus : c'est exactement ça

    X-RaySuccubus : ça nous arrive encore

    Vous : ...

    X-RaySuccubus : tu sais très bien pourquoi tu ne peux pas me bloquer

    X-RaySuccubus : si tu me bloques nous ne pourrons plus parler

    X-RaySuccubus : et comme on dit "on est jamais mieux servi que par soi même"

    X-RaySuccubus : N'est-ce pas ?

    Vous : N'est-ce pas ?

    X-RaySuccubus : Brûles ce qu'il reste de cette pute et disparaissons.

     

    X-RaySuccubus s'est déconnecté


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  • Après s'être levée par une secousse, la fille resta couchée au lit encore quelques secondes. En se penchant pour allumer sa lampe de chevet, elle essayait de se souvenir ce qui l'avait tirée de sa douce torpeur. Comme elle n'y parvenat pas, la brune se leva du lit. En regardant l'heure sur son téléphone, elle grogna quand elle vit qu'il était minuit- l'heure du crime. Sachant que le sommeil ne reviendrait pas avant un moment, elle quitta la chambre pour la cuisine, pour une bonne tasse de café.Alors qu'elle passait devant sa porte d'entrée, un désagréable frisson lui parcourut l'échine. Ce n'est que l'hiver, pensa-t-elle, repensant à ce qu'elle faisait. Préparer les cuillerées, l'eau et sa tasse la tint occupée, mais alors que le liquide bout, elle n'avait plus rien d'autre à faire. Le frisson revint et elle ne put s'empêcher de regarder vers la porte d'entrée. ça restait là sans bouger, silencieusement, comme d'ordinaire. Le verrou était toujours en place et elle ne voyait aucun mal à ça. Retournant vers son café, elle fit de son mieux pour oublier cette sensation.

    Sa tasse en main, elle rebroussa chemin pour la chambre. En passant devant la porte d'entrée, elle décida de jeter au moins un coup d'oeil dans le judas pour se rassurer. Le frisson se faisait plus intense à mesure qu'elle approchait de la porte et s'éloignait de la chaleur sure de la moquette. Elle pressa sa main contre la porte de métal froide, prit une grande inspiration et regarda par le judas.

    Au début, elle ne put voir qu'un noir d'encre qui semblait tourbillonner un peu. Quand elle cligna de surprise, le vide avait disparu. Elle aurait souhaité qu'il soit là. A la place, se tenait ce qui lui semblait être un homme. les jambes étaient longues et bizarrement inhumaines, avec des branches sur certains bras, pas comme les branches d'un arbre. La créature était drappée d'un drap noir, cachant ce qui semblait le plus cauchemardesque pour elle. La cerise sur le gâteau, cependant, était le visage infernal de la chose. C'est comme si son esprit avait flouté le visage pour cacher l'horreur qui se cachait en réalité.

    Elle s'éloigna de la porte, la main toujours contre celle-ci. La tasse de café tomba au sol, le liquide lui brûlant les jambes alors qu'elle tombait en arrière et tentait de fuir la porte en rampant. Elle savait, plus ou moins, que son mental ne lui jouait pas des tours. Alors qu'elle fuyait la porte, elle regarda et tendit l'oreille pour surveiller ce qui se passait à la porte. La fille était partagée entre le besoin de fuir et celui de ne pas se retrouver dos à la porte. Quand la porte se dévérouilla, le besoin de fuir l'emporta mais elle glissa sur le café brûlant en tentant de courir dans sa chambre.

    Elle savait qu'elle était coincée quoi qu'il arrive, mais il lui fallait s'éloigner de cette porte. La fille était à mi chemin du couloir quand elle entendit la porte déverouiller grincer en s'ouvrant. Elle hurla et s'écroula contre un mur, tombant sur le menton et s'assoma.
    Après cela, il n'y eut plus que les ténèbres.



    “Nicole ?” une douce voix masculine sortit la femme de son sommeil. Alors qu'elle se tournait, elle fut accueillie par le docteur de sa soeur. Elle hocha la tête, ignorant si elle devait dire quelque chose, ou même si elle pouvait trouver la force de parler. Ce matin, Elle a eu un appel urgent de l'hopital, disant que sa soeur, Lindsay, était là. Avant qu'elle n'ait pu aller la voir, le docteur la prit à part et insista pour parler de ce qui aurait pu arriver. Des mots comme ‘auto-infligée’ et ‘assaut’ ont été dit et Nicole n'avait aucune idée de ce qui se passait.

    Elle n'avait toujours pas tout compris lorsqu'elle finit par voir Lindsay avec ses propres yeux. Sa petite soeur avait un bandage à la tête, couvrant ses yeux et ses oreilles. Ils dirent que c'était pour que ses yeux soignés ne sèchent pas et pour prévenir les risques d'infections sur les plaies que Lindsay s'est faite aux oreilles. Les docteurs ont théorisés que elle ou quelqu'un d'autre avait planté un stylo dedans pour lui perturber l'équilibre ou pour l'empêcher de se défendre contre quelque chose. Il y avait des brulures aux deux premiers degrés sur les mains, les jambes et les pieds, probablement dû au café que les voisins ont trouvé par terre lorsqu'ils sont arrivés.

    Alors que Nicole marchait dans la chambre d'hopital de sa soeur pour la première fois, elle crut voir la silhouette d'un homme à la fenêtre. Mais elle savait que c'était impossible. La chambre de sa soeur est au troisième étage de l'hopital.the slenderman


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  •  

    Il y avait des rumeurs qui circulaient à propos d'un vieux silo abandonné perdu dans la forêt. Le bois était situé au milieu d'un champ de terre juste à côté de la voie ferrée. C'était un spectacle étrange. Il était là, immobile parmi les arbres, avec ses fuites de rouille de tous les côtés. Quoi qu'il en soit, il avait la réputation d'être hanté par l'esprit d'un vieux fermier qui s'était pendu dans ce silo et qui tuerait quiconque y pénètre.
    J'ai toujours dit que cette rumeur était un ramassis de conneries, surtout quand ceux qui la propagent racontent l'histoire de quelques gosses trop curieux qui sont allés dans le silo, et n'en sont jamais ressortis. D'autres disent que le silo est juste un bon endroit pour être tranquille.
    Moi et ma bande d'amis geeks avons donc décidé de vérifier ça par nous même en y allant. Afin de renforcer le sentiment d'angoisse, nous y sommes allés un jour sombre et nuageux. Mes amis Pete, Meg, Wes et moi nous sommes donnés rendez-vous chez moi puisque j'habitais à côté du chemin de fer.
    Nous avons marché le long de la voie ferrée, parlant et riant. Nous passions un bon moment... Jusqu'au moment où nous l'avons vu... Le silo. Il était là, bien sûr, dans la hauteur des arbres. À mesure que nous nous en approchions, notre bonne humeur s'estompait. Plus nous avancions, plus il faisait froid, comme s'il y avait une sorte d'aura sombre autour du le silo...
    Wes laissa même échapper un petit cri. Nous avons arpenté le pourtour du silo à la recherche d'une entrée quelconque. Nous avons fini par trouver une échelle menant à l'intérieur. Les barreaux de l'échelle permettaient également d'atteindre des trappes sur le côté de la structure... Toutes étaient verrouillées, sauf une...
    Bien qu'il soit du genre peureux, Pete monta en premier et ouvrit la trappe. En quelques minutes nous étions à l'intérieur du silo, debout sur le foin laissé là-dedans. Au centre, il y avait un grand trou, qui s'enfonçait profondément dans le foin. Il faisait sombre mais on pouvait entendre un flux constant d'air provenir du fond.
    Curieusement, il y avait une corde qui descendait dans le trou. Comme j'étais le seul suffisamment intelligent pour m'être réellement préparé pour cette excursion, j'ai sorti ma lampe de poche. En la tenant dans ma bouche, j'ai commencé à descendre. Je me suis laissé glisser vers le bas, balayant la zone du faisceau de ma lampe. Tout semblait sûr. J'observais le foin éparpillé, la saleté, et aussi une autre trappe... Particulière. Je fis signe aux autres de descendre.
    Au moment où ils descendaient... Mon œil remarqua que quelque chose de rouge recouvrait la corde. J'ai caché ma panique et ai montré aux autres la trappe que j'avais trouvée. Pete l'ouvrit, révélant un trou noir... L'intérieur empestait... Les autres aussi l'avaient senti, bien sûr. Wes a même gémi comme un chien. Meg finit par prendre son courage à deux mains, attrapa ma lampe de poche et avança la première a l'intérieur du trou.
    Nous l'avons suivi et avons traversé ce tunnel sombre pendant environ 10-15 minutes jusqu'à ce que Meg nous prévienne que nous étions arrivés à une autre trappe. Elle l'ouvrit. Une lumière brillante inonda alors le tunnel et c'est là que nous l'avons entendu... Un cri perçant suivi du son de quelque chose qui fonçait tout en haletant. Dans une tentative désespérée pour éviter la créature qui avait fait ce cri horrible, nous avons couru. Une fois sortis du tunnel, nous avons claqué la trappe, et tenté de la verrouiller.

    Le bruit avait cessé. Nous avons tous poussé un soupir de soulagement avant d'observer la pièce. Nous étions dans une salle en béton qui semblait être une ancienne fosse septique, mais avec une ouverture au sommet, et par cette ouverture, nous pouvions voir la forêt. Nous avons commencé à escalader, et puis c'est arrivé. Encore une fois n-nous avons encore entendu ce foutu bruit ! Wes n'était même pas encore sorti du trou... Pauvre, pauvre Wes. Cette créature a passé sa main griffue à travers la trappe et a saisi la jambe de Wes, avant de l'attirer dans le tunnel. Nous avons entendu ses cris terrifiés et puis soudain... Le silence.

    Nous avons entendu le craquement des os et le bruit de chair arrachée. Nous étions pétrifiés, en état de choc, nous écoutions notre ami se faire tuer... Meg a fini par vomir à cause du bruit. Après cela, nous avons tenté de retrouver notre chemin pour sortir de la forêt. Nous avons cherché un moyen de sortir pendant au moins une heure, mais nous avons fini par conclure que la forêt autours du silo était clôturée par des fils barbelés.
    Nous avons paniqué, n'ayant aucune idée de ce que nous devions faire. La nuit tombait rapidement. Puis, nous avons réalisé que cette chose se trouvait parmi les ombres. Dans une panique désespérée, Meg a grimpé dans un arbre, espérant que la chose ne pourrait pas l'atteindre. Pete a trouvé un petit trou dans le sol et s'est caché à l'intérieur. Mauvaise idée. Encore une fois, nous avons entendu le cri et j'ai regardé cette chose sortir de son antre. Dans la panique j'ai moi aussi grimpé à un arbre et j'ai observé Pete recroquevillé dans son trou.
    J'ai également, à mon grand regret, jeté un regard sur la créature. C'était la chose la plus grotesque que j'avais jamais vue. Son visage était recouvert d'un masque d'un blanc pâle contre sa peau foncée. Il semblait avoir seulement deux trous noirs pour les yeux et un grand sourire fendu en travers de la face. Je n'ai réalisé qu'après quelques minutes qu'il s'agissait d'un masque. Un masque fait avec la peau du visage de Wes. J'étais terrorisé tandis que la chose rampait vers Pete.
    J'étais assis sur une branche tandis que je regardais Pete tenter de s'enfuir, mais c'était inutile puisque la chose l'a rattrapé instantanément. Elle a enfoncé ses deux mains dans la poitrine de Pete et l'a fendue avec facilité... Les tripes à l'air, la créature les a alors enroulées autour de la tête de Pete et a mutilé son cadavre, elle l'a traîné vers sa tanière avant de refermer la trappe derrière elle.

    La créature est ensuite ressortie. Le masque fait avec la peau de Wes avait été remplacé par un autre, façonné dans le visage de Pete, pourvu des mêmes yeux creux et de ce foutu sourire. Ensuite, la chose a parlé d'une voix à la fois rauque et douce: «Je suis the Pocket». Il est ensuite retourné dans son silo. De mon arbre, j'ai entendu Meg pleurer. Je fis signe qu'elle pouvait redescendre, tandis que je descendais moi-même de l'arbre. Et je lui ai dit que nous sortirions vivant de cet enfer.

    Hésitante, elle descendit de son arbre pendant que j'allais a la clôture de barbelés. J'ai saisi le fil tranchant et l'ai écarté assez largement pour que Meg puisse passer à travers. Mes mains saignaient mais j'ignorais la douleur pendant que Meg passait à travers l'ouverture. Encore une fois, The Pocket hurla. Dans la hâte, j'ai paniqué et rampé à travers l'ouverture, me coupant au passage. Couvert de coupures et ignorant la douleur, j'ai sprinté avec Meg à travers la forêt jusqu'à retrouver la civilisation.

    Dix années se sont écoulées depuis, Meg et moi étions heureux, nous vivions ensembles. Je parle au passé pour une raison... La même raison pour laquelle je vous conte cette histoire aujourd'hui... Meg est morte. Elle est morte d'une mort horrible, tellement horrible... Les policiers ont été appelés sur les lieux après qu'elle soit partie faire une promenade dans les bois. On a retrouvé son corps... Mutilé... Elle était décapitée, gisant à la lisière de la forêt. J'ai dit le mot "lisière", ce qui signifie qu'elle était loin de la clôture de fils barbelés.

    T-t-tout Cela ne signifie qu'une chose... The pocket s'est libéré de sa prison! Il est libre, et il vient droit sur moi! Je sais que c'est cette chose! C'est affreux! En ce moment... Je... Je regarde notre photo de mariage en essayant de me calmer avec nos souvenirs heureux.

    Ç-ça ne m'aide pas... P-parce que dans le reflet de la vitre, j'ai vu un visage venir lentement vers moi, le visage de Meg, mais il n'avait pas d'yeux et ce sourire terrifiant... The Pocket, i-il est ici, il est venu me prendre ! Je sens ses mains percer ma poitrine... Je viens de... J'ai compris son motif... Il tue pour la liberté... Pour libérer les gens de l'enfer qu'est ce monde... Et j'ai gagné le privilège d'être libéré. Je suis serein, je sourisThe poket


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    Dans l’obscurité de la nuit, je vous conseille de ne pas regarder par la fenêtre. Quand vous regardez à travers une fenêtre sombre, vous voyez tout ce dont vous avez toujours eut peur, tout ce que vous avez toujours redouté. L’impossible est possible et existe dans le vide sombre. Vous ne pouvez rien voir, mais vous pouvez tout imaginer. Des visages ridicules et surréalistes qui vous regardent comme s’ils connaissaient vos secrets les plus intimes et les plus sombres, la tête en décomposition du damné qui grogne et gémit et toutes tes peurs les plus profondes ; tout ça existe là-bas.

    Mais ne vous inquiétez pas. Vous êtes en lieu sûr. C’est simplement une fenêtre, vous pouvez seulement les voir, mais ils ne peuvent pas vous emmener dans leurs dimensions.

    Mais il y a une chose…

    Vous êtes vulnérable à l’air libre. Vous vous demandez ce que je veux dire ?

    Votre reflet ; il permet de coexister avec eux.

    Simplement ne clignez pas des yeux.


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