J'ai rencontré mon meilleur ami en primaire. On avait amené tous les deux nos Game Boy à l'école, un jour et on s'était assis ensemble à la pause déjeuner quand on avait remarqué quelque chose en commun. J'avais Pokémon Bleu avec un Florizarre, il avait Pokémon Rouge et un Dracaufeu. Lui et moi on combattait quand on pouvait et on est devenu super potes. Les années passèrent, on continuait à jouer à Pokemon, même jusqu'au collège. Par toutes les versions et générations de Pokemon où nous sommes passés, on ne s'en lassait jamais.
Alors qu'on allait vers le lycée, nous avions du partir chacun d'un côté. On n'a pas pu trop se parler après ça ; nos vies étaient occupées par les études. Je ne pensais pas retrouver l'amitié que nous avions eu. Puis, Pokemon Diamant et Perle sont sortis en 2007 et nous avions retrouvé notre point commun. Quelques semaines après la sortie, nous nous combattions et parlions comme au bon vieux temps, grâce au Wifi.
Mon ami m'a dit qu'il prévoyait rejouer à sa version Rouge dans peu. Comme c'était il y a trois mois après la sortie de DP, on n'a pas pu jouer autant qu'avant. Je lui ai demandé pourquoi il voulait rejouer avec cette cartouche poussiéreuse, et il m'a répondu, "Je ne sais pas, peut-être que je trouverai quelque chose que personne n'a encore vu."
Malgré ma non-envie de rejouer Bleu avec lui, il joua tout de même sa version Rouge. Après avoir commencé son voyage, je ne lui ai plus parlé. Trois semaines plus tard, je reçus un appel de ses parents.
Bien qu'il n'ait jamais rien eu de tel de sa vie, il est mort de ce qui paraissait être une crise d'épilepsie intense. Il était seul dans sa chambre jusqu'à ce que son co-locataire, malheureusement arrivé trop tard, l'a trouvé sur le sol, sans vie, et avec ses écouteurs préférés aux oreilles. Je rejoignis la famille aussi vite que possible pour assister aux funérailles. Son coloc, qui comptait venir aussi, m'a informé que, quelques jours avant l'incident, mon ami avait développé une obsession pour Lavanville et sa musique. Mon ami voulait devenir ingénieur du son après les études et disposait déjà d'une grande variété de matériel. Il avait toujours été capable de reconnaître des sons que je ne pouvais pas reconnaitre.
Quand il a redécouvert Lavanville, il a rippé l'audio sur son ordi et a commencé des expérimentations. Plus tard, il a réussi à trouver un rip rare de la musique de Lavanville provenant de la toute première version distribuée de la version Verte (exclusive au japon). Sans se refferer à la version japonaise, il a dit au coloc que, "les fréquences de la musique sont différentes; elles se mélangent d'une certaine manière. mais il manque quelque chose. Je crois que quelque chose d'autre devait se mixer avec, mais il n'a pas pu la trouver sur sa Game Boy. Il était limité en bande passante sonore. "J'ai eu la chance de fouiller son ordi portable une dernière fois, alors j'ai regardé ses fichiers récents. Tout en haut, il y avait "lavender.wav". En plus de quelques photos de nous, Je les ai copiés sur ma clé USB. Pris par la tristesse de la perte de mon ami, j'ai ignoré le fichier audio jusqu'à quelques semaines avant d'écrire ceci. J'avais récemment décidé plus ou moins de retracer ses derniers instants.
Conduit par mon désir de savoir la cause de sa mort, j'ouvris les propriétés du fichier audio, sans ouvrir le fichier pour l'écouter. Dans les metadata, il avait écrit, "Notes binaires, J'ai ajouté les fréquences nécessaires, je sais pourquoi Lavanville est si triste, et je connais la partie manquante". Plus étrange, en regardant dans son player audio par défaut (sans écouter le fichier, toujours) et vit le nombre de fois que le fichier a été joué. Une seule fois. J'ai parlé avec un pote qui s'y connait en audio. Il m'a donné un programme qui analyse l'audio en temps réel et dit que c'est tout ce qu'il pouvait faire. Cette vidéo c'est l'enregistrement du fichier joué dans ce-dit logiciel. A ce jour je n'ai toujours pas écouté le résultat, car je suis trop émotionellement torturé par la mort de mon ami, Anthony.
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Par Lukas Yumiru le 11 Octobre 2016 à 18:21J'ai trouvé et sauvegardé un article récemment - un article datant de 2002. Il était perdu sur un site Geocities et j'y ai inclus les images qui allaient avec, qui seront expliquées plus tard. Le lien du site semble brisé. Cet article donne quelques précisions à l'article sur le syndrome LTS ("Lavender Town Syndrome", le Syndrome de Lavanville). Des précisions assez glauques
Avant de vous plonger dans cette lecture, je vous conseille de lire les grandes lignes de l'article sur le syndrôme LTS
L'article mentionne une "Animation du fantôme" qui apparait dans la tour. Elle est supposée être statique et avoir des images subliminales de visages hurlants, du spectre de la Mort et photos de cadavres avec le sprite de fantôme lui-même. Alors que le reste du paragraphe est une fiction, il y a une part de vérité.
Dans la première édition du jeu mentionnée dans laquelle la musique de Lavanville originale est, il y a un Pokémon sans nom caché dans le code du jeu et identifié par un simple numéro - 731.
Le Pokémon ne peut être trouvé qu'à deux endroits (et bien entendu, uniquement sur la toute première version de Pokémon Rouge/Vert sortie au japon) : l'un est décrit dans la Figure 1, Route 7. Le 31ème bloc d'herbe haute, indiqué en rouge sur l'image, donne 100% de chance d'entrer en combat avec le Pokemon 731. On ignore si c'est expressément dans le code du jeu ou si c'est un simple bug. Un autre moyen de le trouver est d'utiliser le bug de "MissingNO.". Le bug implique un vieil homme dans la ville de Jadielle qui vous explique comment attraper un Pokémon. Le code du jeu fait que le vieil homme prend la place de votre nom temporairement dans la mémoire de la console le temps de la démo, votre nom est alors déplacé dans la mémoire qui détermine quel type de Pokémon sauvage vous pouvez rencontrer. Sur Cramois'ile, il y a une petite partie de terre où l'on peut trouver des pokémons sauvages, mais n'a pas de pokémons spécifiques assignés. Alors, un Pokemon qui correspond à la valeur hexadécimale de votre nom apparaîtra (ce qui permet théoriquement d’attraper n'importe quel pokémon précis selon le nom que vous avez). Si votre dresseur se nomme "gca" (en minuscule) vous rencontrerez le Pokémon 731.
Le pokémon en lui-même a une nature étrange. Il possède le sprite habituel du fantôme, avec quelques flashs de bruit blanc. Cependant, après une vingtaine de frames arrive une série d'images en basse résolution. Deux des plus claires ont été incluses ici : figures 2, 3, et 4. Figure 2 semble êtr ela photo d'un homme debout devant une table au dessus de quelque chose de non-identifiable - probablement un cadavre - posé dessus. Il a ses mains sur l'objet inconnu et semble avoir un masque de chirurgie devant la bouche. Cela renforce la théorie que la chose est un corps. Figure 3 semble être la photo d'un bâtiment, sa signification sera expliquée plus tard. Figure 4 est probablement une des plus étranges : une image du drapeau impérial japonais avec deux kanji qui signifient "Empereur" en bas à droite. Les autres frames qu'on peut distinguer montrent d'autres docteurs, maisons et cadavres. Le thème de Lavanville est joué durant la bataille, mais trois fois plus vite que d'ordinaire.
Si on essaie d'attraper le Pokemon, le jeu plantera. Après redémarrage, l'écran titre sera modifié, ne montrant que du bruit blanc et la musique de l'écran titre se jouera 10x plus vite.
Pourquoi ce Pokémon ? Quelle est la signification du numéro 731 ? Est-ce que les binaural beats insérés dans le thème de Lavanville étaient là exprès ? Les réponses requièrent un regard sur l'équipe de Game Freak, l'entreprise qui a développé le jeu pour Nintendo.
Le Staff de Game Freak
Game Freak Inc., Une entreprise de développement de jeux vidéos japonaise fondée en 1989 par Satoshi Tajiri, créateur de la série Pokémon. Shin Nakamura, marié à Satou Harue et père d'un enfant de 6 ans, Ken Nakamura, y travaillait comme programmeur. Mme. Harue, qui a fait la liste des enfants affectés par le syndrome LTS, fur formée pour la musique et fut en charge du design sonore. Pour avoir plus d'informations à ce sujet, j'ai voyagé jusqu'au japon pour parler à Mme. Harue, qui vit dans la petite ville de Toma, dans le district de Kamikawa, préfecture de Hokkaido.
D'abord réticente à répondre à mes questions, elle a finalement accepté de me donner quelques informations. La raison de sa liste d'enfants était partiellement par culpabilité personnelle. Mr. Nakamura avait demandé de modifier la musique de Lavanville, Mme. Harue accepta, et Mr. Nakamura ajouta la musique, disant à Mme. Harue que finalement c'était bien comme ça et n'a rien ajouté. Comme on ne peut pas entendre les subtilités de la musique quand on a plus de 12 ans, Mme. Harue crut Mr. Nakamura.
Au milieu de la nuit où le jeu est sorti, Mr. Nakamura provoqua son suicide dans la forêt d'Aokigahara en se pendant à un arbre, après avoir laissé une lettre adressée à Mme. Harue. Leur fils, Ken, a été tué dans un accident de la route près de chez eux, nu, avec plusieurs os cassés, la bouche écumante et une puissante hémorragie du cerveau qui ressortit par le nez. Les deux kanjis "Empereur" ont été gravés sur son cercueil. L'histoire que Mme. Harue est que, pendant que Ken dormait, Mr. Nakamura mettait des écouteurs à son fils et mit en boucle la musique de Lavanville avant de partir. A un moment, leur fils se réveilla, et, suite aux effets de la musique, grava les symboles sur lui-même avec un couteau de cuisine puis tenta d'attaquer les passagers d'une voiture qui passait. Effrayés, ils lui roulèrent dessus et se sont enfuis. Malheureusement, leur histoire fut acceptée par la police, bien que le couteau ensanglanté était présent dans la chambre de l'enfant.
Mme. Harue a consenti à me révéler un passage de la lettre de Mr. Nakamura, en ommetant certains passages par respect de vie privée :
"Chère Satou,
(section enlevée)...ce soir est l'aube d'une nouvelle ère au Japon, un nouvel empire dont je suis responsable. Cependant, je ne peux pas m'attarder de voir ma création dévoilée dans les prochains mois, les visions du travail de mon père me hantent...(brève section retirée)...Notre cher Ken sera le premier martyr de cet empire, suivi par d'autres enfants alors que notre société disgracieuse s'écroule doucement, déracinée par sa propre jeunesse. Un phoenix renaitra de ses cendres, La nation du Second Grand Empire du Japon...(reste de la lettre retiré)"
Ce passage montre avec évidence que le but de Mr. Nakamura était la création de "la nation du Nouvel Empire du Japon" en utilisant Pokémon. Il espérait que la musique de Lavanville, qui cause la violence entre les victimes elle-mêmes et les autres, transformeraient tous les joueurs en guerriers du nouvel empire. Mais quelles choses sont expliquées par ces images subliminales, et quel était le travail de son père ?
Unité 731
L'unité 731 était une unité secrète de l'armée japonaise sous l'Empire du Japon durant la Seconde guerre Mondiale. Elle était dédiée aux recherches chimiques et biologiques, utilisant parfois ses expérimentations sur des humains. Elle est devenu infâme pour ses multiples crimes de guerre. Elle est constituée de certaines divisions :
Division 1 : Recherches sur la peste bubonique, le choléra, l'anthrax, la typhoïde, et la tuberculose en utilisant des cobayes humains vivants. Pour cet usage, une prison a été conçue, pouvant tenir entre 300 et 400 patients.
Division 2: Recherches sur les armes biologiques utilisées sur champs de batailles, en particulier productions d'instruments pouvant répandre germes et parasites.
Division 3: Production de containers d'agents biologiques. Situé à Harbin.
Division 4: Production d'autres agents.
Division 5: Formation du personnel.
Divisions 6-8: Unités d'équipement, médical, et administratives.
Hoshu Nakamura travaillait dans la division 4, il était le père de Shin Nakamura. D'après Mme. Harue, "C'était un homme très conservateur, il avait un drapeau impérial sur le mur de son bureau, et suivait toutes les traditions. Il est resté là bas pendant la moitié du siècle."
En allant plus loin dans les archives nous avons vu que Hoshu Nakamura était "Directeur d'expérimentations relatives à l'audition." D'ici, on peut imaginer les responsabilités du poste, mais on peut croire que la musique de Lavanville a été conçue ici, entre les hurlements des patients torturés et la fumée des cadavres brûlés.
Revenons aux figures 2 et 3. La figure 2 semble être une photo prise par Mr. Nakamura lui-même dans le bâtiment. Figure 3 semble être le bâtiment lui-même. On peut supposer que le reste des photos sont des "patients" de l'Unité 731 et des bâtiments de la zone.
Contrecoup
Les effets obtenus ne sont pas aussi puissants que l'aurait souhaité Mr. Nakamura. Il n'y eut pas de Second Empire du Japon, mais seulement une centaine d'enfants japonais, morts d'une rage envers leur gouvernement et eux-mêmes, qui en sont responsables. C'est grandement grâce aux actions de Mme. Harue et Game Freak en enlevant les notes mortelles, les codes secrets et les images que Mr. Nakamura avaient implantés au jeu. Mr. Nakamura a aussi négligé de prévoir que les effets ne sont pas opérants du tout sans casque dans la section de Lavanville. Le rappel rapide et silencieux de Nintendo a été un grand facteur également.
Pokémon continue de devenir une série populaire de jeux vidéos. Tristement, le gouvernement, possiblement par requête de Nintendo, a négligé de prendre connaissance de la connexion entre les enfants perdus et les jeux Pokémon. Les informations de Mme. Harue ont été effacés de tout support, et une seule copie subsiste, chez elle.
Conclusion
J'aimerais remercier Mme. Harue pour m'avoir aidée dans cette recherche d'informations, ainsi que de m'avoir fourni une très rare copie (sans doute la seule et unique restante) d'une cartouche de jeu Pokémon dans sa première édition pour enquête.
Mme. Harue continue sa vie seule avec ses deux chats à Toma, Hokkaido, travaillant comme magasinière. Elle a quitté Game Freak peu après les morts de son mari et son fils. Malheureusement, elle n'a pas voulu en dire plus sur les évènements arrivés à son fils.
*MISE A JOUR* Mme. Harue nous as quittés à cause d'une leucémie le 3 mai 2001. Cette page lui est spécialement dédiée, qu'elle repose en paix. C'est tout. Le site est tombé depuis quelques temps. Pour l'histoire elle-même, il semble plausible, bien que la musique aurait manipulé les enfants avec des formes de sons autre que des binaural beats, ce qui serait impossible pour la Game Boy. Il y a toujours d'autres manières pour que ça ait pu arriver, et les binaural beats sont possiblement une erreur de l'auteur. J'espère que ça vous a diverti.
Pour finir, une vidéo de la rencontre avec ce pokémon mystérieux
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Par Lukas Yumiru le 11 Octobre 2016 à 18:19
"Le syndrome de Lavanville" est une légende qui implique des étranges cas médicaux et mortuaires dans le pays de naissance de la série de jeux "Pocket Monsters" (Pokémon), "Rouge" et "Vert" (Bleu en Europe, NdT). Bien que l'évènement est resté secret à cause des lois de divulgations pour les entreprises basées à Kyoto, il y a une grande quantité d'informations qui ont été mis en lumière par un nombre précis d'individus, incluant 関 内直 (Seki Uchitada), 伊勢 満朝 (Ise Mitsutomo) et 佐藤 治情 (Satou Harue), à qui cette page est dédiée. Merci aussi à 安藤 景忠 (Andou Kagetada) pour les éventuels gifs animés et images.Cette analyse parlera de l'autre phénomène que l'on confond souvent avec le syndrome de Lavanville ; "le sprite de la main blanche", "l'animation du Ghost" et "le sprite de l'enterré vivant", ainsi que les notes développeurs insérés dans le jeu qui auraient rapport avec ça, et comment procéder à l'affichage de ces "easter eggs" dans ces premières vagues de cartouches.
Histoire du jeu
Le premier cas du syndrome et des évènements associés ont été rapportés quelques mois après la sortie de "Pocket Monsters Rouge et Vert" pour la console portable "Game Boy". Ces jeux sont devenus très populaires pour les enfants agés de 7 à 12 ans, ce qui ne fait aucun doute que l'une des raisons pour laquelle le syndrome de Lavanville a eu le degré de sévérité qu'on lui connait. Dans le jeu, le joueur joue le rôle d'un "dresseur", dont la tâche est de capturer, élever et entrainer des créatures sauvages nommées "Pocket Monsters" pour le combat. Ces jeux, et les deux suites qui suivront, "Pocket Monsters Or et Argent", un animé, un manga, des figurines, un jeu de cartes à collectionner et les jeux sur consoles de salon a conduit Pocket Monsters à devenir une franchise multi-milliardaire.A un moment du jeu, le dresseur vient dans une petite ville nommée "Lavanville" (シオンタウン). Cette ville est l'une des plus petites du jeu (en plus de Bourg-Palette, la ville de départ du joueur), et possède très peu de services disponibles pour le dresseur dans toutes les autres villes du jeu - d'ailleurs, elle serait passée inaperçue si la "Tour Pokémon" (ポケモンタワー) ne s'y trouvait pas - un building colossal qui contient une centaine de tombes de Pokémons décédés.Une théorie dit que, à cause de cet endroit dans le jeu, au moins 200 enfants ont perdu la vie, et beaucoup plus ont été affectés ou sont tombés malades - et sans compter les autres cas de ce genre qui n'ont pas été répertoriés.
Historique de la pathologie
Ce ne fut pas avant le printemps/été 1996 que ces cas furent éventuellement liés au syndrome de Lavanville. Le tout premier cas de connaissance des effets du syndrome que l'auteur a pu trouver vient d'un rapport interne fait en juin 1996 par la compagnie Game Freak Inc. (株式会社ゲームフリーク), dirigée par un de ses employés, Ms. Satou Harue. Dedans, un employé a donné une liste de noms, dates et symptômes - enregistrements d'enfants entre 7 et 12 ans qui ont souffert de divers problèmes médicaux après avoir joué à Pocket Monsters Rouge et Vert. Certaines de ces données sont ci-dessous, avec la liste complète dans l'Appendix A. (Notez que les entrées dans l'Appendix incluent également les symptômes non nés de Lavanville [un phénomène audio] mais du "sprite de la main blanche", "l'animation du Ghost" et "le sprite de l'enterré vivant", tous ces symptômes visuels ont été détectés avec des similitudes.
- 京极 勝女; 12 avril 1996 (11). Apnée du sommeil obstructive, migraines sévères, otorragie, tinnitus.
- 千葉 広幸: 23 mai 1996 (12). Irritabilité générale, insomnies, addiction aux jeux vidéo, saignements de nez. Développe de la violence envers autrui et parfois à lui-même. [自殺]
- 桃井 久江: 27 avril 1996 (11). maux de tête, irritabilité. Prend des anti-douleurs mélangés. [自殺]
- 吉長 為真: 4 mars 1996 (7). Migraines, lenteur et fatigue permanente, perte d'attention. a développé une surdité, et a disparu. Corps retrouvé au bord d'une route le 20 avril 1996. [死出]
Ce document interne montre que ces incidents étaient connectés au jeu Pocket Monsters - Jusque là, la cause n'a pas encore été découverte ou diagnostiquée par les professionnels de la médecine. De plus, il est incertain que l'entreprise elle-même ait compris d'elle-même que les cas étaient liés au jeu sans avoir consulté les services de santé.
Detail de pathologies -- "Syndrôme de Lavanville"Le symptôme prédominant nommé "Syndrôme de Lavanville" inclut maux de tête et migraines, saignement des yeux et des oreilles, changement d'humeurs et irritabilité, addiction aux jeux, violence spontanée, réclusion et perte d'attention, et dans 67% des cas, tendances suicidaires. Cependant, ces symptômes se manifestent sur les enfants entre 7 et 12 ans qui ont atteint la zone de "Lavanville", la plupart ont avoué avoir porté des écouteurs en jouant au jeu.Les développeurs de Lavanville voulaient au départ faire une zone qui "laisse une impression différente au joueur", d'après Seki Uchitada, membre de l'équipe de développement. Seki dit qu'au moment du développement, plusieurs développeurs voulaient faire de Lavanville un coin différent du reste du jeu."La tour Pokémon en est un résultat visible," nous dit Seki ゲームの次元 ("Game's Dimensions" Magazine) dans une interview tôt dans l'année. "Cela et le fait que Lavanville soit différent des autres villes : elle est plus petite, a moins de résidents, n'a pas d'arène de champion... et bien sur, la musique était très, très étrange. En fait, dans la première version du jeu, on nous a demandé de changer légèrement la musique de fond de la ville... Parce que ça pourrait ennuyer les enfants. La musique utilisée au final est différente."Seki ne savait rien de l'impact de la musique de Lavanville, ou bien il modérait ses paroles quand il disait combien les enfants pourraient être "ennuyés" - rien de plus à propos de la musique, mais il y a d'autres mentions macabres sur Lavanville.
Ce que Seki a oublié de mentionner dans Game's Dimensions Magazine était que la musique utilisée dans la première production de Pokémon Rouge et Vert formulait une expérimentation sur les "binaural beats": utilisant différentes fréquences de sons, chaque fréquence jouée pour une oreille à la fois par les écouteurs, différents effets psychologiques ont pu être observés sur le sujet qui les écoute . Dans la plus part des versions, cela résultait au joueur se sentant mal, ayant de l'appréhension, et moyennement dérangé. Cependant, pour environ 200 enfants, cela a provoqué une variations de désordres au cerveau qui ne purent être purement détéctés par des oreilles adultes pleinement développées - seuls les enfants étaient victimes de ces sonorités, résultant à ces problèmes psychologiques et physiologiques qui dans certains cas aboutissaient à la mort - des suicides pour la plupart. Cependant, le Syndrome de Lavanville n'est qu'un des problèmes qui cause des problèmes aux malchanceux qui ont eu ces séries de cartouches. Bien qu'ils furent moins connus, il y a une variété d'effets visuels utilisés dans Lavanville qui ont causé des problèmes médicaux aux enfants, certains toujours disponibles dans les séries de productions qui ont suivi.Détails de pathologies - Les sprites
Ces effets visuels sont connues dans le monde de la programmation comme "le sprite de la main blanche"", "L'animation de Ghost" et "Le sprite de l'enterré vivant". Chacun a causé des maux de tête, nausées, et dans les cas graves, hémorragies du cerveau. Alors que 70% du syndrome de Lavanville (LTS) est due à la musique de Lavanville, le reste est divisé par ces phénomènes visuels. C'est en partie du à un stimuli visuel arrivant après que le joueur ait entendu la musique de Lavanville. Une théorie dit que ceux non affectés par la stimulation audio, comme les sourds et les malentendants, amènent aux 30% restants. Alors que voir ces sprites peut causer ces effets, il y a des méthodes précises qui permettent au visionneur de les examiner en détail en toute sécurité.
Le Sprite de la main blanche Connue dans le code comme WhitHand.gif, il était scripté pour qu'il apparaisse en tant que Pokemon au troisième étage de la Tour Pokémon. Il est divisé en 4 animations séparées : une introduction (le "cri" qu'un Pokemon lâche avant une bataille), une fixe, et deux attaques. Ces attaques sont inconnues, n'étant nommées que "Poing" and "Brutal". Alors que voir l'animation a été prouvé d'être dangereux, voir les frames du modèle a été prouvé inoffensif. La main blanche semble en pièces et décomposée, avec une attention particulière sur les détails : la peau est pelée en laissant voir l'os, et quelques tendons pendent drastiquement hors du poignet. La première attaque est la main se changeant en poing, puis se balançant en avant. Cependant, l'animation de "brutal" semble manquer de frames : La main semble s'ouvrir puis ça coupe, puis recoupe. Après quelques secondes, elle réapparait, refermée. Les frames manquantes n'ont pas été retrouvées.
L'animation Ghost
L'animation ghost, codé sous le nom Haunting.swf, devait être placé dans certaines zones de la tour, incluant le centre d'un chemin au second étage. Cependant, les joueurs ne peuvent pas interragir avec, laissant les gens penser que c'était simplement un élément du décor. L'animation doit être impérativement vue par frames, comme pour la main blanche. L'animation totalise 59 frames. Cependant, après extraction, la moitié des frames utilisées ont été gardées pour le sprite standard de fantôme de Pocket Monsters. Un quart des frames restantes sont du bruit blanc, pour faire un effet de "fondu". Mais, interspacés dans le bruit blanc, il y a certaines frames de visages hurlants, avec des images d'un squelette encapuchonné (Probablement le spectre de la Mort) et quelques cadavres. Leurs significations sont inconnues - D'un autre côté, le directeur de la programmation Hisashi Sogabe nous as certifié "n'avoir aucune connaissance sur la provenance de ces images." De tous les phénomènes associés au syndrome LTS, cette animation a le plus de spéculations : Dans la thèse "Video Games and The Manipulation of the Human Mind", le Dr. Jackson Turner affirme que ces images ont été placées là exprès. dû au bref moment de passage à l'écran, et la nature graphique de ces images, Turner théorise quelles étaient là pour subliminalement influencer les joueurs pour être plus effrayés par l'ambiance dérangeante de la zone.
Le sprite de l'enterré vivant
Souvent référencé sous le nom "the Buryman script", l'enterré vivant est trouvé dans l'histoire finale de la Tour Pokémon, mais qui est aujourd'hui remplacé par l'Ossatueur fantôme. D'après les scripts qui y sont assignés, le sprite de l'enterré vivant devait être le "boss" de la tour. Une fois atteint le sommet, la conversation suivante prend place :Enterré vivant: Tu es là.EV: Je suis piégé...EV: Et je suis seul...EV: Tellement seul...EV: Veux-tu me rejoindre ?Après, le combat commence. Une fois en mode bataille, l'enterré vivant est apparemment un cadavre humain décomposé essayant de ramper au sol. Il avait été programmé pour avoir deux Mains Blanches, un Ectoplasma, et un Grotadmorv. Etrangement, un protocole pour les actions de l'enterré vivant après sa défaite n'ont pas été écrits. Dans le cas où le joueur le vainc, le jeu plante. Cependant, une fin spécifique a été écrite par un programmeur inconnu dans le cas où le joueur perd le combat. Dans cette fin, l'enterré vivant dit, "Enfin, de la viande fraîche !" suivi par des lignes de textes incompréhensibles. ensuite il tire le joueur à l'intérieur de sa tombe. Et la scène finit par un typique "Game Over" ; mais, en arrière-plan, une image de l'enterré vivant dévorant le joueur est visible.
Encore plus étrange sont les protocoles ouverts après cette scène. La cartouche télécharge cette image dans la petite mémoire interne de la console Gameboy, remplaçant l'habituel "Nintendo" qui s'affiche lorsqu'on démarre l'appareil. les deux bips de ce moment sont aussi remplacés, par un son au nom de code staticmesh.wav. L'intention de cet effet, contrairement aux facteurs amenant au syndrome LTS, est inconnue.
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Par Lukas Yumiru le 11 Octobre 2016 à 17:57
Par exemple, et c'est à propos de l'histoire que je vais raconter, j'ignorais totalement que quelqu'un pouvait hacker un jeu pokémon pour créer sa propre histoire pokémon, et encore moins qu'il était possible de faire une copie physique du jeu sur cartouche.
Cependant, j'ai fini par l'apprendre. Par la manière la plus glauque qui soit.
Quand j'étais petit, Pokémon Gold était mon premier jeu de la franchise. Je m'étais attaché à mes créatures, à mon perso (nommé avec mon nom) et j'ai souvent imaginé le genre d'aventures que nous pourrions avoir dans ce monde.
Mais ce n'est pas important, là.
L'important c'est le fait que je n'ai jamais vraiment abandonné mes rêves d'enfant, les souvenirs que j'avais de ce jeu sont trop précieux pour les oublier. J'avais toujours ma vieille cartouche de Gold avec sa sauvegarde, complète avec abus total du bug de clonage. Je refuse de détruire ma sauvegarde pour une nouvelle partie, j'avais peur de perdre la magie de mon enfance avec.
Je voulais jouer une toute nouvelle partie de la version que je préférais, mais les vieilles cartouches sont difficiles à trouver hors d'Internet de nos jours, la plupart des marchés aux puces ont des jeux GBA...et c'est rarement des jeux Pokémon.
Heureusement, ma grand-mère a toujours bien supporté mon amour pour Pokemon et m'achète souvent des jouets, cartes collectibles, VHS et autres qu'elle trouve durant ses visites au marché. Evidemment, peu de ces cadeaux étaient en bon état ; des objets oubliés dans un coin du sous-sol par leurs propriétaires grandis. Mais, étant des cadeaux d'un proche, je les chérissais comme s'ils valaient de l'or...sans jeu de mots.
Plus récemment, elle m'a ramené une boite avec une VHS contenant les premiers épisodes de la première saison de l'animé, quelques centaines de cartes usées, et une cartouche sans étiquette.
La cartouche était en plastique doré métallisé comme le jeu que j'attendais. Même si à la place de l'étiquette, un large 'X' rouge était écrit, je pouvais facilement deviner ce que c'était...Quel autre jeu Game Boy a cette couleur ? Vous imaginez mon excitation en ayant cette nouvelle copie ! - Je déteste commander en ligne, c'était un soulagement - Je la remerciai énormément, lui promettant de l'essayer une fois à la maison, ce que je fis.
Commencer fut difficile, pas à cause du jeu, mais parce que j'avais vendu ma GBA à mon petit frère il y a quelques années pour des cartes Pokémon...Et quand il a quelque chose, c'est difficile de lui reprendre. Les relations fraternelles sont ainsi, je suppose.
Après maintes négociations, j'ai enfin pu remettre la main sur la GBA et j'insérai rapidement la cartouche vandalisée. Je sentis des frissons d'excitation en voyant la vidéo d'introduction démarrer, ainsi qu'une vague de nostalgie, c'était bon de revenir à ce jeu.
Le jeu démarrai normalement, le dessin pixelisé de Ho-oh volant, dévoilant le titre du jeu avant de m'emmener à l'écran de sélection. L'ancien propriétaire avait laissé sa sauvegarde, mais cela m'importait peu. Vu comment le jeu avait été traité, ils devaient être très jeunes. J'aurais surement trouvé une équipe pleine de Pikachus avec des noms débiles.
Je commençai une nouvelle partie.
C'est là que je réalisai que quelque chose n'allai pas dans le jeu. L'intro normale qui présentait un professeur parlant du monde de Pokémon ne se montra pas. A la place, il y a eu ça:
Tout commença avec un écran noir, là tout va bien vu que Gold, Silver, et Crystal commencent ainsi. Mais au lieu de l'écran ‘Quelle heure est-il ?’ qui permet de paramétrer l'heure, il y a eu ça…
………..
……
…
Les Pokemon ne sont rien d'autre que des outils.
Utilise les, et débarrasse-t-en.
……..
L'écran fit un fondu, révélant une zone vide la nuit. Elle semblait familière ; je crois que c'est une route qu'on visite au début du jeu, mais comme ça faisait un bail que j'avais pas joué, je ne pouvais deviner plus.
Dans le silence de la scène, le sprite du rival – nommé Silver- arriva par la gauche; il avançait plus lentement que d'ordinaire, comme s'il hésitait. Une fois au milieu de l'écran, il s'arrêta, se retourna pour regarder derrière lui, et se retourna dans l'autre sens.
Durant un moment, il resta là à regarder le coté gauche de l'écran avant qu'une boite de texte apparut et dise “…”. Après ça, il regarda encore autour de lui, mais cette fois, il continuait jusqu'à sortir de l'écran.
La scène fondit pour montrer Silver à l'endroit où on le rencontre pour la première fois, a l’extérieur du labo du professeur. C'était clairement à un moment éloigné de l'histoire du jeu car le professeur et ses assistants quittaient le bâtiment et partaient dans différentes directions ; les assistants quittaient la ville, et le professeur Orme descendait plus loin hors de l'écran – me laissant deviner que sa maison est dans la ville. Le perso de Gold n'était nulle part.
Après la scène, ça resta sur Silver. Je pensais que le jeu avait planté au bout d'une minute, mais je réalisai au bout d'un moment que je pouvais le contrôler. Honnêtement, ça m'a un peu ravi, Silver était – et a toujours été - mon rival pokémon préféré, c'était une chose intéressante de pouvoir le jouer.
J'essayai de descendre plus bas pour explorer, mais ça me stoppait automatiquement quand je tentai de faire un pas hors de la zone du labo. Un message m'expliquait, “Je ne peux pas partir maintenant…”, et ça me faisait un pas en arrière. Je restai près de l'endroit où j'étais apparu et m'approchai de la fenêtre, elle fonctionna comme une porte et me laissa entrer dans le labo.
En plus de l'équipement habituel -livres, ordis, poubelles, tables, etc- le labo était vide; logique puisque les employés étaient partis. Sur la table, il y avait une pokéball, et comme je n'avais aucun pokémon, je l'ai prise.
Un message me dit ‘Vous avez obtenu un KAIMINUS’ mais pas de son comme celui qu'on entend quand on a un objet…apparemment, le vol était autorisé dans ce jeu. Après avoir appuyé sur ‘A’, il me proposa de nommer mon Pokémon, je choisis ‘oui’ car j'adore leur donner des noms perso. Alors que j'arrivai sur l'écran pour taper un nom, un autre message arriva, interrompant le processus :
“Ne le nomme pas ! Tu t'y attacherais.
Ne l'aime pas, utilise-le.”
C'était clairement la même ‘voix’ que celle du début du jeu…Je trouvais ça étrange…
Je revins au labo vide, et tenta de sortir par la porte, mais je fus stoppé par Silver disant, “Pas par là…” Il fit encore un pas en arrière, et mon seul choix fut de sortir par la fenêtre où j'étais entré.
Comme si les choses actuelles n'étaient pas assez bizarres, en quittant Nouvelle Ecorce et partant pour mon aventure, je remarquai que l'herbe haute ne déclenchait aucun combat. Normalement, je les évite quand j'ai bien avancé dans le jeu, mais durant le départ, j'aimais beaucoup augmenter les niveaux de mes pokémons…C'était assez frustrant de ne trouver personne pour combattre.
Après quelques minutes à faire les cent pas dans l'herbe haute, je suis finalement tombé sur un pokemon. Un Fouinette, rien d'extraordinaire, mais quand j'envoyai mon Kaiminus et choisi la seule attaque qu'il avait –Griffe -, le pokémon fuya. J'étais confus, les pokémon sauvages ne fuient jamais…du moins, pas si tôt dans le jeu. Après quelques essais, où rien de nouveau ne se passa, je continuai à Ville-Griotte.
Juste avant d'entrer en ville, je reconnus la petite zone où Silver apparait au début. En entrant, je tombai sur Gold, qui me défia en duel sans un mot.
Son pokémon, un Héricendre, était déjà à un niveau un poil plus élevé que moi (j'étais coincé au niveau 5, il en était au niveau 7) et, même si j'avais le type parfait pour avoir l'avantage, il me mit une raclée. Avant le retour sur l'écran principal, le sprite de Gold apparut après le Héricendre…il semblait déçu.
Après avoir visité le centre Pokémon de Ville-Griotte – Je ne l'avais jamais utilisé en premier, mais c'était la seule option que j'avais-, je revins à l'endroit où Gold se trouvait pour me rendre compte qu'il était parti et que je ne pouvais pas le re-défier.
Le jeu commençait à être ennuyeux maintenant,Pas de pognon, ni d'objets, ni de pokédex, et impossible de combattre des pokémons sauvages. Heureusement, Une fois avoir rejoint la route 30, il y eut d'autres dresseurs pokémon que je pus vaincre sans trop de problèmes…bien qu'aucun d'entre eux ne voulaient me parler après mes victoires.
En entrant à Violet City, mon pokémon avait un niveau encore trop faible pour s'attaquer au champion d'arène. Mais avec le pognon gagné avec les autres dresseurs, J'ai pu acheter des potions, alors je me sentis confiant.
Les dresseurs de l'arène étaient assez faciles, Je n'ai utilisé que deux de mes potions et j'ai grimpé d'un niveau. Mais quand je passai au champion, il m'a taulé et j'ai perdu. Avec sa victoire, il fit la même chose que Gold…il sembla déçu.
Après la bataille, pas de fondu au blanc, à la place j'ai eu droit à toute une leçon sur comment bien traiter un pokémon. Une fois fini, Il me posa une question à choix avec un simple mot : ‘Voler ?’
Je choisis la seule option possible, ‘Oui’.
Silver fit un pas en arrière et fonça sur le champion, le faisant tomber en arrière. Un message me dit que j'avais obtenu le badge, la CT31, et 500 poké$.
Après ça, je partis.
C'est comme ça que le jeu continua, alors que je pouvais vaincre certains dresseurs, je perdais constamment face aux champions et j'étais forcé de leur voler leurs badges. L'option 'voler' marchait aussi sur les gens qui donnent normalement des objets et c'est comme ça que j'ai eu des objets clés comme le vélo et tout ça…Ils refusaient de me donner quoi que ce soit autrement.
Tous ceux à qui je parlais une fois ne me reparlaient plus, me saluant juste d'un “…” ou me faisant une leçon sur comment traiter les pokémons…ça commençait à faire pareil avec l'infirmière Joelle aussi. En arrivant à Doublonville, à chaque fois que je partais, elle me grondait.
Les Pokémon continuaient à m'éviter aussi, si je voulais améliorer mon équipe il fallait espérer que mes pokéballs marcheraient du premier coup. Le plus étranges avec ces batailles est que, même si je les bloquais avec Regard Noir, le pokémon tombait KO. Littéralement. Après mon premier Regard Noir – Si je commençais le tour, des fois le pokémon était plus rapide -, avant de pouvoir en choisir une autre, le pokémon tombait KO tout seul.
le message disait, “-POKEMON- s'est mis KO tout seul !” et la bataille se finissait.
La seule chose qui se passait normalement c'était les batailles avec la Team Rocket. Je gagnais toujours face à eux et ils me traitaient comme un gamin en travers de leur chemin.
Le reste du jeu n'est pas important jusqu'à un certain moment. Mis à part les victoires, défaites, et vols, tout était plus ou moins normal. Alors que mon pokémon maturait très lentement à cause des défaites fréquentes, ils commençaient à m'aimer un peu en leur donnant des coups de cheveux ou des objets qui les boostaient. La dernière fois que j'ai regardé, la personne qui évalue le bonheur d'un pokémon – une des rares personnes à me parler normalement - a dit “C'est plutôt mignon.”
Je sais que vous vous dites que ce n'est rien, que c'est simplement un hack qui raconte l'histoire vue par Silver…Enfin, je le pense et l'ai vu, mais ce n'est pas fini encore.
Une fois arrivé à Kanto - en continuant la série victoire-défaite-vols -, J'arrivai à Jadielle. A la seconde où je fis un pas dans la ville, la musique s'arrêta. J'ai pensé à un simple bug dans la programmation. Mais en restant là un moment, un son faible se fit entendre et partit.
J'étais maintenant sur que la musique était buggée, comme si elle essayait de se jouer, mais ne pouvait pas. Mais en revenant sur mes pas hors de la ville, la musique reprenait sans problème…Il n'y avait que Jadielle de silencieux.
J'étais curieux, alors j'entrai dans la ville silencieuse pour explorer. Il n'y avait personne…Personne dehors, ni dans les maisons, ni même dans le magasin et le centre pokémon. La ville était déserte…juste le silence et ce faible bruit non-identifié.
En allant dans l'arène du champion, le son augmenta de volume progressivement. Je compris que le son provenait de l'intérieur, alors je suis entré. Il n'y avait personne, toujours, mais je m'y attendais, l'arène est vide la plupart du temps, sauf vers la fin du jeu.
Le son ne se jouait plus, c'était toujours le silence.
J'avançai vers l'endroit où se trouve le champion en temps normal, et dans le mur de briques – je fais ça parfois, j'aime bien le bruit - j'étais transporté dans une autre salle…Le mur cachait des escaliers.
L'endroit était aussi silencieux…mais le bruit recommença. Il était à un volume vraiment plus fort, très aigus et jouant au hasard…ça ressemblait à des cris.
A ce moment, vous l'imaginez, mon coeur battait…Je ne prend pas très bien les cris – ou les sons qui y ressemblent - à cause de mon expérience avec une maison hantée très graphique quand j'avais 3 ans…mais je divague.
Sans prendre garde à mon coeur et mes mains qui tremblaient, J'explorai la salle…qui était teintée de rouge comme dans Pokémon Rouge. La salle suivait un zigzag latéral et les 'cris' venaient au hasard, certains courts, d'autres longs…On aurait dit que quelqu'un était torturé.
En continuant dans les couloirs zigzagués, je passai devant des images dérangeantes ; des sprites de NPC décapités, des têtes sans corps aussi. Quand j'essayai d'examiner les corps, Silver disait “Ne pas regarder…”
Les corps et les têtes devenaient de plus en plus nombreux au fur et à mesure que j'avançais, ne me laissant qu'un petit chemin pour pouvoir avancer sans être bloqué…et les hurlements devenaient de plus en plus fréquents.
L'écran commençait à sauter à chaque pas, comme si un de mes pokémons était empoisonné…mais aucun d'eux ne l'était. Au cas où, je jetai un oeil sur mon équipe. Aucun n'était empoisonné, mais leur santé baissait toute seule. Je tentai de les soigner avec une super potion.
Un message me dit “Cela ne fera aucun effet.”
Maintenant je commençais à me sentir mal, Je savais que ce n'était pas supposé arriver. Malgré ça, je continuai, espérant que s'ils tombent tous KO, je serai de retour au centre pokémon et que tout redeviendrait normal.
…C'était si stupide de ma part d'avoir pensé ça…
Je continuai dans ce chemin glauque, l'écran sautant toujours. Finalement, Silver s'arrêta et le message disant "Tous vos pokémons sont KO" allait apparaitre…mais il n'a pas dit ça…
Il a dit ‘TOUS MORTS’.
A présent, j'étais à deux doigts de pleurer, mais il fallait que je voie la fin de cette expérience déprimante…Si je ne le fais pas maintenant, je serais tenté de réessayer un jour…
Finalement j'arrivai à la salle centrale, qui était teinté d'un rouge profond…j'imagine que c'était pour simuler le fait que la salle était pleine de sang, cependant il y avait peu de corps. Au centre, quelques formes vivantes, un homme, un pokémon, Gold, et un autre pokémon qui était apparemment un Typhlosion.
Le Typhlosion de Gold attaquait le pokémon de l'homme, mais il n'avait pas l'avantage, son sprite vira au rouge, puis au gris, puis disparut…le pokémon de l'homme l'a tué.
Le sprite de Silver fit un pas en avant tout seul et l'homme remarqua sa présence.
"GIOVANNI: Ah, fiston, tu es arrivé. Tu es venu voir la défaite de ton rival, n'est-ce pas ?"
Cela fit tourner Gold pour me regarder ; il dit simplement “…”
Silver continua de bouger tout seul ; il s'approcha de l'homme et fonça sur lui pour le faire tomber…Ce qui enragea Giovanni évidemment.
"GIOVANNI: Tu veux l'aider ? HA ! Tu es devenu aussi faible que les autres ! Si sa vie vaut mieux que la tienne…peut-être devrais-je te montrer qu'il n'y a pas de sens à l'attachement ! MEWTWO, occupe-toi d'eux !"
Mewtwo obéit à son créateur et s'approcha de Gold. Je ne suis pas certain de ce qu'il a fait exactement, mais il frappa Gold, lui arrachant un cri encore plus fort qu'avant alors que le sprite du rival de Silver perd sa tête et fondit au rouge et au gris.
"GIOVANNI: Je te l'ai déjà dit, Silver, les Pokémons ne sont que des outils ! Les gens aussi. Utilise-les et jette-les une fois qu'ils t'ont servi. MEWTWO, tue le !"
Le Mewtwo refusa d'obéir cette fois ; Les mots de Giovanni ont du l'énerver. Il se tourna vers lui et lui parla.
"MEWTWO: …Tu n'es plus d'aucune utilité…"
Il frappa Giovanni comme pour Gold et Typhlosion, mais le hurlement de Giovanni était bien plus long que tous ceux que j'ai entendu dans le jeu…Mewtwo le torturait.
Finalement, le cri fondit en silence et le sprite de Giovanni fit comme celui de Gold…laissant Silver et Mewtwo vivants dans la salle. Alors que Mewtwo me fit face, je savais que je n'avais aucune chance.
"MEWTWO: …Pas utile…"
Il me frappa, démarrant un combat que je ne pouvais pas faire. Mon sprite était à la place de celui de mes pokémons, mes HP était pleins, mais je savais que ça ne changerait rien. Je choisis de fuir, mais je ne pouvais pas…Je choisis attaquer, mais il n'y avait rien à faire…Je ne pouvais que rester là à laisser Mewtwo utiliser Psyko sur l'image sans défense de Silver.
Même avec le volume reglé à un niveau bas, le ‘hurlement’ venant de Silver était dérangeablement fort. Alors que l'écran principal revint, le cri continua jusqu'à ce que le sprite de Silver passe du rouge au gris – ce qui, je le pense, symbolise la froideur de la mort -…Silver, avec Gold et tous ceux qui ont eu l'infortune de visiter cet endroit caché de Jadielle, étaient morts.
L4écran fondit au noir, laissant visible le sprite de Mewtwo, au centre de l'écran. Mon instinct parano m'a immédiatement fait penser que j'étais le prochain, mais le mot ‘FIN’ apparut en fondu sous lui et l'écran coupa au noir, me ramenant à l'écran titre.
Je ne sais pas pourquoi ça a été fait, pourquoi quelqu'un a vendu sur cartouche un hack pareil, et pourquoi je suis tombé dessus…Mais je vous assure que, de tous les jeux que j'ai trouvé au hasard…même si c'est neuf, je n'y toucherai plus jamais.
Le jeu que je vous ai décrit, je ne le possède plus…Je ne sais plus où il est, mais j'espère profondément qu'il est en train de pourrir quelque part dans une décharge...
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Par Lukas Yumiru le 10 Octobre 2016 à 21:00Tôt cette semaine, dimanche soir, j'ai fait un rêve. A ce moment je me doutais bien que c'en était un. J'étais devant ma maison sous une pluie torrentielle la nuit et je me disais qu'il fallait que je rentre pour me réveiller. Je m'approchais de la porte et plaça mon poing sur la porte-fenêtre, prêt à toquer. Je savais que ma prochaine action me rapprocherait de mon conscient. Au moment où je toquais, le bruit produit fut si lourd et profond, Si terrifiant que ça m'a réveillé.
BANG BANG BANG
Je me leva d'un seul coup et écouta, prêt à ré-entendre ces coups. J'avais chaud, je suais à grosses gouttes et mon coeur battait fort, Je ne croyais pas pouvoir faire la différence entre les battements de mon coeur et le toc de la porte. Après avoir repris mes sens et réalisé que la probabilité que quelqu'un toque à ma porte au moment précis ou j'ai rêvé de ça était minime, je me suis rendormi.
Lundi, la nuit suivante, j'ai fait le même rêve. Face à ma maison sous une averse, comme hier, regardant intensément ma maison. Je marchai doucement vers la porte, cette fois c'était ouvert. J'entrai et allai directement à la cuisine. J'ouvris un tiroir et sortit le plus gros couteau à viande que j'aie. Je regardai mon reflet dans la lame.
Si vous regardez assez longtemps et fixement votre réflexion sur la lame, vous verrez éventuellement si quelqu'un vous observe. Vous savez que c'est votre reflet, mais pendant une seconde, vous l'oubliez et vous vous inquiétez, comme si c'était quelqu'un caché derrière votre reflet. En regardant mon reflet faire un sourire mauvais, ça m'a à peine pris une seconde pour réaliser que quelqu'un me regardait. Au moment ou je le réalisai, je lâchai le couteau.
BANG
Encore une fois, je me réveillai en sursaut. Le son du métal tombant dans le tiroir à ustensiles était si précis et clair comme du cristal, ça ne pouvait pas être un rêve. Vraiment flippé cette fois, je descendis à la cuisine. J'étais à moitié endormi et il fallait que je m'en assure. J'ouvris le tiroir. Je me sentis mieux en constatant que le couteau était à sa place. Je refermai et retourna au lit. Cela prit plus longtemps, mais je me rendormis.
La nuit de mardi, mon rêve commença avec mon sourire dans le reflet. D'après le regard, je voyais que l'homme du reflet savait qu'il regardait quelqu'un de confus et apeuré. Je me vis regarder dans la réflexion de la lame, déjà en main, pendant que j'étais dehors sous la pluie. La porte de devant était ouverte. J'entrai dans ma maison, directement dans ma chambre. Je regardai le lit et je vis quelqu'un y dormir. C'était moi.
Je sais ce que j'allais faire, mais aussi que je ne pouvais pas l'empêcher. Alors, je me suis répété encore et encore “Réveille toi”. Mes émotions étaient à deux extrêmes. J'étais terrifié, mais en même temps, j'avais l'adrénaline et l'excitation du meurtre. “REVEILLE TOI !”
Je roulais sur le coté du lit et me leva promptement. J'étais complètement en nage, je crevais de chaud, mais content de voir qu'il n'y avait personne avec un couteau dans ma chambre. Cela me prit quelques secondes pour réaliser que je tenais quelque chose dans ma main. Je savais ce que c'était bien avant que j'y jette un coup d'oeil et je vis mon reflet. C'était le couteau à viande, et cette fois, mon reflet avait une expression terrifiée.
Je ne dors plus depuis.
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